Astreintes : négociation au rabais pour nos collègues d'Astek Sud Est

Difficile de comprendre les motifs qui font que l'indemnisation des forfaits d'astreintes proposés soient de 44 à 133% plus rémunérateurs pour les salariés de notre UES hors Astek Sud Est que pour les salariés de cette société.

Un Niçois n'aurait-il pas les mêmes contraintes (familiales par exemple) qu'un Parisien ou un Strasbourgeois ?
La CFDT ne comprend pas cette logique.

Sans parler que les propositions par rapport à octobre 2010 d'indemnisations ont baissé et que les tenants du projet d'accord ont été largement modifiés depuis le 13 avril 2012 par la Direction. Y-a-t-il une vraie volonté d'aboutir?

Pour autant, l'inspecteur du travail Lyonnais rappelait que l'employeur ne peut fixer de manière unilatérale les conditions d'exécution d'astreintes sans que les négociations soient terminées et que le comité d'entreprise n'ait été consulté.

Aujourd'hui, la direction est dans l'impossibilité de mettre en oeuvre des astreintes.
Pourtant des collègues en feraient.

cf. Définition de l'astreinte

Au bout de 4 ans de négociation, la CFDT n’est toujours pas en mesure de signer, notamment pour les raisons suivantes :
o Sur le volet monétaire, 3€ pour une heure d’astreinte de jour en semaine, c’est insuffisant pour la CFDT.
En outre, nos collègues d’Astek Sud Est pour une astreinte de 24H du dimanche 8h au lundi 8h ont le droit
à 45 €, quand les autres collègues auront 105 € (+233%).
o Sur la fréquence, la direction souhaite notamment que la semaine de travail (journée de travail normal +
intervention) puisse atteindre 48 heures, auxquelles il faut ajouter en sus les périodes d’astreintes.
La direction voulait également dérogé aux règles de repos quotidien pour les interventions courtes.